Les années 2010 sont placées sous le signe du passage des énergies fossiles nonrenouvelables aux énergies propres et renouvelables. La prise de conscience collective de la nécessité de ne pas épuiser les ressources de la Terre pousse de nombreux pays et de nombreuses villes à se tourner vers les différents types d’énergies renouvelables. Énergie solaire, éoliennes, énergie hydraulique, géothermique ou biomasse… découvrons ensemble ces villes qui se sont converties à l’énergie verte.
Des raisons de passer aux énergies propres et renouvelables
Bien que de nombreuses personnes préfèrent détourner l’attention, c’est un fait largement reconnu : les énergies fossiles de la Terre s’épuisent. Des moralisateurs condamnent notre manière de vivre à renfort de grands gestes, des activistes apparaissent sur nos écrans et à la radio pour nous rappeler les erreurs qu’une grande majorité d’individus commettent, et dans la rue, des bénévoles viennent nous proposer des tracts pour nous donner les gestes simples à changer dans notre quotidien. Mais ont-ils vraiment tort ?
Déjà des efforts sont consentis aux quatre coins du monde. Ici en France, des sociétés naissent pour nous proposer de payer moins cher en passant à l’énergie verte. C’est le cas par exemple du fournisseur d’énergie Ekwateur.
Au classement des pays qui ont décidé de passer à 70% minimum d’énergie renouvelable dans leur consommation, on retrouve notamment en première place le Brésil avec près de 50 villes qui ont passé le seuil, avec 80% de la production électrique qui leur vient de leurs nombreux barrages. 25 villes brésiliennes ont même atteint l’objectif du 100% d’énergie renouvelable, pour un peu moins de 50 villes au total dans le monde.
Alors comment font ces villes ? Pourquoi la France accuse-t-elle un retard dans le passage aux énergies renouvelables ? Et où nous plaçons-nous au classement des pays utilisateurs d’énergies renouvelables ?
Des circonstances plus ou moins bonnes
Tout autour du globe, les villes et les pays qui ont le mieux réussi leur transition verte sont les pays disposant d’un réseau hydraulique conséquent. Le Brésil, pays dans lequel le plus de villes sont passées aux énergies renouvelables, 80% de la production électrique vient de l’hydraulique. La Norvège se place à 95%, en Suisse, 56%, au Canada 58%, et au Portugal, 31%.
En comparaison, la France n’a que 9% de sa production acquise via l’hydroélectrique malgré un assez bon réseau de barrages. Pourtant, de nombreux gestes simples pourraient nous permettre de faire monter ce pourcentage, ne serait-ce simplement qu’en utilisant en partie de l’énergie fossile et en partie de l’énergie propre, comme le site 123immo.info le propose dans la deuxième partie de cet article.
Un projet sur le long terme
Pourtant, si la progression est lente, elle est bien dans l’esprit des pays qui veulent se faire une place sur la scène du vert : au Royaume-Uni, un peu plus de 80 villes se sont engagées à ce que 100% de leur consommation énergétique soit de l’énergie renouvelable. Même aux États-Unis, des villes comme Atlanta ou San Diego ont pris le même engagement, et ceci malgré la position du président Donald Trump vis-à-vis du réchauffement climatique.
Il n’y a pas que l’électricité qui doit devenir propre
Attention : si le passage à l’électricité propre est essentiel, il existe d’autres moyens d’économiser l’énergie fossile. Elles exploitent pour ce faire les ressources naturelles à leur disposition : Genève, par exemple, utilise le lac à proximité de la ville pour réguler la température de 400 bâtiments. D’autres villes tentent de reproduire ce schéma : quand une ville trouve une nouvelle manière d’économiser l’énergie, d’autres dans le monde s’en inspireront pour reproduire le processus avec le même succès.
Enfin, si vous voulez savoir comment la France progresse elle aussi vers l’utilisation de ces énergies, voici un article publié sur le site publicsenat.fr